Du plateau de l’Aubrac aux steppes mongoles

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  • Richard Fasseur, lors des dernières rencontres de Phot’Aubrac.
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Joel Born

Photographe voyageur, Richard Fasseur a posé ses valises et ses appareils dans un village aubracien, depuis trois ans. Il organise des séjours photo dans l’Altaï russe et mongol, mais également sur l’Aubrac en hiver. Deux régions du monde qui offrent quelques similitudes dans la grandeur et la beauté des paysages.

Richard Fasseur a deux grandes passions dans sa vie : les voyages et la photographie. Il faut dire que l’un va souvent avec l’autre. Voilà trois ans que ce photographe professionnel de 71 ans, toujours bon pied bon œil, a posé ses bagages, ses boîtiers et ses objectifs, dans le petit village de Prinsuéjouls, près de Malbouzon.

Sur ces terres aubraciennes, cet Aubrac sauvage, que certains ont surnommées la " petite Mongolie ". Deux régions du monde qui offrent, il est vrai, quelques similitudes dans la grandeur et la beauté des paysages. Et que Richard Fasseur connaît parfaitement bien, pour les parcourir régulièrement.

Tombé amoureux de l’Aubrac

Après avoir travaillé pour la presse, mais également la mode et le cinéma, Richard Fasseur fut l’un des trois fondateurs, en 2006, de l’agence de voyages photographiques lunelloise Aguila. "Je venais régulièrement sur l’Aubrac, avec des groupes", explique-t-il. Il en est tombé amoureux et a décidé de s’y installer pour y passer sa retraite, même si "une retraite de photographe n’existe pas."

"Nous sommes toujours en train de bouger. C’est ce qui nous porte et cette passion, on la transmet", raconte ce natif de la Région parisienne dont la mère était suisse, le père franco-belge et le grand-père autrichien. Un brassage qui vous ouvre naturellement au monde.

Le photographe, que nous avons rencontré lors de la dernière édition de Phot’Aubrac, a découvert les contrées de l’Altaï en 2002. L’un des poumons de la planète. Une mosaïque de hautes montagnes, de forêts, de steppes, de zones désertiques et d’immenses prairies alpines, qui se partage entre la Russie, la Chine, la Mongolie et le Kazakhstan.

"Et c’est vrai que l’on peut trouver quelques points de ressemblance entre les grands espaces mongols et ceux de l’Aubrac. " Depuis plus de quinze ans, il retourne fréquemment dans cette partie de l’Asie centrale, où il a sympathisé avec plusieurs familles d’éleveurs.

" Là-bas on parle des cinq museaux : chèvres, moutons, chevaux, yacks et chameaux, raconte le photographe voyageur. Sur place, j’ai même un cheval qui m’a été offert. "

L’été dernier, il se trouvait encore en Mongolie, dans le cadre d’un voyage autour de la migration des gazelles.

L’une des grandes migrations animalières de la planète.

Nomades de l’Orkhon et aigliers de Mongolie

N’ayant absolument pas l’intention de ranger ses appareils et de s’installer dans son canapé, Richard Fasseur prépare deux nouveaux voyages photographiques dans ces vastes étendues. Le premier se déroulera du 7 au 19 juillet 2020 dans les majestueuses steppes de la vallée de l’Orkhon, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, pendant la fête nationale mongole du Naadam. Après le festival du Naadam (cet événement, célébré depuis plusieurs siècles, voit se mesurer les meilleurs athlètes des trois sports traditionnels mongols : courses de chevaux à travers la steppe, combats de lutte et concours d’archers), le voyage se poursuivra sur cette terre de nomadisme de la vallée de l’Orkhon.

Du 19 septembre au 9 octobre, Richard Fasseur animera un deuxième voyage photographique de trois semaines, avec l’agence Terres oubliées, dans les montagnes sacrées de l’Altaï, du monde chamanique russe aux aigliers de Mongolie. Ce voyage débutera sur le plateau d’Oukok, considéré comme le cœur de l’Eurasie, le centre énergétique, le "nombril de la terre" et se poursuivra dans l’Altaï mongol, où se déroule chaque année, à Olgii, un festival rassemblant tous les aigliers de la région. La chasse à l’aigle, une tradition qui se transmet de père en fils, depuis des siècles. Plus près de chez nous, dans la "petite Mongolie" aveyronnaise, Richard Fasseur proposera aux amateurs de photographie de découvrir, du 21 au 23 février 2020, l’Aubrac en hiver et ses paysages féeriques, magnifiés par le gel et la neige. Du plateau de l’Aubrac aux steppes mongoles, le photographe voyageur de Prinsuéjouls vous aidera à faire le grand saut…

Richard Fasseur, La Combe, Prinsuéjouls. 06 83 70 95 07. www.voyage-mongolie.com/circuit/voyage-photo-nomades-orkhon. www.terresoubliees.com/voyages/asie/russie/lumieres-dorees-de-laltai-et-festival-des-aigliers/3659
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