Bosch : "Stop à l'irresponsabilité politique" pour Jean-Luc Mélenchon et la France Insoumise
Le parti a communiqué sur la situation ruthénoise ce mardi.
« Contrairement à ce qu’annoncent Bruno Le Maire ou Carole Delga, la décision de Bosch de supprimer 750 postes sur son site à Rodez d’ici 2025 ne signifie pas le maintien du site mais le condamne à court ou moyen terme » : dans un communiqué signé par son chef de file Jean-Luc Mélenchon et plusieurs de ses élus locaux dont le conseiller régional Guilhem Serieys ou encore l’élu ruthénois Alexis Cesar, la France Insoumise dénonce « l’irresponsabilité politique » à la suite des annonces de la direction de Bosch sur la suppression de 750 postes sur son site ruthénois.
"Le débat autour du diesel est l'arbre qui cache la forêt"
« Le débat autour du diesel est l’arbre qui cache la forêt des doubles discours du gouvernement et de ses soutiens. Leur responsabilité politique est directement engagée puisque l’État est actionnaire de Renault, premier client de Bosch Rodez. Or, Renault a renouvelé ses commandes d’injecteurs diesel à Bosch, mais auprès de l’usine de Bursa en Turquie où elle emploie 7000 ouvriers ! 80 % des injecteurs diesel commandés par Renault et PSA sont fabriqués à l’étranger ! », dénonce encore le parti, demandant au gouvernement d’intervenir « directement afin de sauver ces emplois et refuser le jeu de dupe proposé par Bosch ».
"L'État n'a pas à subventionner des suppressions d'emplois"
Et de poursuivre : "Les salariés de Bosch Rodez et l’Aveyron payent aussi aujourd’hui l’inconséquence de la politique économique de l’offre mise en place par les gouvernements Hollande puis Macron. Cette politique qui repose sur des aides publiques colossales aux grandes entreprises sans aucune contrepartie démontre chaque jour son inefficacité. Le coût pour les finances publiques du Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE) est de plus de 100 milliards depuis sa mise en œuvre en 2013. Le groupe Bosch touche ainsi chaque année un chèque de 15 millions d’euros de l’État sans aucune contrepartie. L’État n’a pas à subventionner des suppressions d’emplois !"
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