VIDEO. Gigantesque incendie dans une usine de batteries en Aveyron : "Il n'y a pas de risque pour la population", assure le préfet Charles Giusti
900 tonnes de batteries lithium et le bâtiment dans lequel elles étaient stockées ont été détruits dans un important incendie qui s'est déclaré, samedi 17 février 2024, à Viviez (Aveyron), sur le site de la Société nouvelle d'affinage des métaux (Snam), spécialisée dans le recyclage des batteries. Si le feu est circonscrit et maîtrisé, les sapeurs-pompiers sont toujours à la manœuvre pour l'éteindre.
Alors qu'une trentaine de sapeurs-pompiers se trouvent toujours ce dimanche 18 février 2024 sur le site de l'usine de la Société nouvelle d'affinage des métaux (Snam), au cœur du bassin industriel de Decazeville, le préfet de l'Aveyron, Charles Giusti, qui s'est rendu sur place, a tenu une conférence de presse.
"Nous assurons des mesures en continu"
Concernant le risque d'une pollution qui inquiète, le représentant de l'Etat, se veut rassurant : "Des mesures objectives ont été faites. Nous avons fait intervenir la cellule risques chimiques de Haute-Garonne. Cette nuit, le bataillon des marins-pompiers de Marseille pour réaliser cinq points de contrôle. Nous assurons des mesures en continu avec l'Apave pour vérifier qu'il n'y a pas de risque pour la population. Et je vous confirme qu'il n'y a pas de risque pour la population".
"Le feu est maîtrisé"
Le feu est maîtrisé mais pas éteint. "Éteindre un feu comme celui-ci prend beaucoup de temps car on est sur un feu de masse. Il nécessite des quantités d'eau très importantes. La stratégie, à ce stade, c'est de contrôler le feu", résume le patron du Sdis 12, le colonel Mickaël Lecoq.
L'origine du feu pas encore déterminée, une enquête en cours
"Le site, est un site de stockage de batteries de lithium (téléphones portables, ordinateurs portables). On a même retrouvé quelques batteries de voitures électriques", indique Frédéric Salin, le directeur de la communication de la Snam. "À cette heure, nous n'avons pas d'informations sur l'origine du départ de l'incendie. Une enquête est en cours".
L'alerte déclenchée par le système de sécurité incendie
"C'est le système de sécurité incendie et une autre alarme prévenant notre astreinte qui ont permis de prévenir les secours", explique Fabrice Lalaque, le directeur technique de la Snam. "L'astreinte est immédiatement intervenue sur le site pour procéder à ce que l'on appelle la levée de doute. C'est là qu'elle s'est rendu compte qu'il y avait un départ de feu dans le bâtiment B2, ce qui nous a permis de prévenir les pompiers et d'engager le plan d'intervention".
"Le bâtiment était en bon état"
Interrogée sur l'entrepôt détruit par les flammes dans lequel étaient contenues les 900 tonnes de batteries, là encore, la direction assure que "le bâtiment était en bon état et équipé d'un système de détection d'incendie. Ce dernier a parfaitement fonctionné", reprend Frédéric Salin.
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