"Nous ne trierons pas nos élèves" : vers une grève massive et reconductible des enseignants à partir du 2 avril ?
Des appels à manifester sont lancés dans le milieu de l’éducation à partir de mardi 2 avril.
Les enseignants promettent une mobilisation "dans la durée" pour s’opposer au "choc des savoirs" promis par l’ancien ministre de l’Éducation Gabriel Attal, puis Nicole Belloubet. Les principaux syndicats dénoncent des mesures qui vont créer une "école du tri social", s’opposant principalement à la mise en place des groupes de niveaux.
Une manifestation est dans un premier temps annoncée pour mardi 2 avril 2024 partout en France avec un slogan commun : "Nous ne trierons pas nos élèves". Par voie de communiqué, les syndicats SNES-FSU, SNEP-FSU, FNEC FP FO, CGT Educ’action et SUD éducation s’indignent que le gouvernement cherche "à imposer un modèle d’école du collège au lycée qui vise à faire sortir de l’école publique, le plus tôt possible et à chaque étape de leur scolarité, les élèves des classes populaires".
\u26d4\ufe0fContre le "choc des savoirs"
— SNES-FSU (@SNESFSU) March 26, 2024
\u2705Pour un choc des SALAIRES
\u2705Pour un choc des MOYENS pour l’École publique
\ud83d\udce3Le @SNESFSU appelle à la #grève2avril \u270a
Appel, visuels, affiche, les outils à diffuser pour mobiliser : https://t.co/gklIZxCYq7 #NousNeTrieronsPasNosElèves pic.twitter.com/T1zJ6vTyUb
"Oui au choc des salaires"
"Les personnels se sont massivement mobilisés pour exprimer leur refus de la réforme 'Choc des savoirs' par des pétitions, des motions, des rassemblements et des journées de grève très bien suivies… Pour imposer sa réforme dénoncée par l’ensemble de la communauté éducative, Gabriel Attal a choisi la stratégie de l’attente : il a laissé passer les mois de janvier et de février où les moyens pour l’année à venir sont communiqués aux personnels et il a suspendu les discussions sur l’organisation concrète de la rentrée à la publication des textes de la réforme. Néanmoins le rejet, par les personnels, des groupes de niveau est resté intact", dénoncent les organisations syndicales.
La mobilisation du 2 avril exigera "l’abandon des mesures 'Choc des savoirs'", ainsi qu’une revalorisation salariale "sans contreparties" et des moyens pour l’école publique. "Nos organisations appellent à mettre en débat les suites de l’action, notamment la reconduction de la grève. Elles soutiendront toutes les reconductions là où cela est possible : c’est bien en l’inscrivant dans la durée par plusieurs jours de grève consécutifs, que la mobilisation sera victorieuse".
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