Paris : et si certaines friches étaient transformées en temple de la biodiversité comme à Épinay-sur-Seine
C’est en Seine-Saint-Denis que l’on trouve le plus grand nombre d’espaces urbains délaissés avec 403 friches sur 284 hectares. En Île-de-France, l’Institut Paris Région a recensé 2 703 friches pour 3 500 hectares à la fin de 2023.
L’Île-de-France s’est engagée dans la transformation des friches avec plus de 2 700 sites délaissés à la fin de 2023, représentant un tiers de la surface de Paris. L’Observatoire des friches franciliennes, créé en 2021 par l’Institut Paris Région, s’efforce de mieux comprendre ces espaces abandonnés et d’évaluer leur potentiel pour l’urbanisation ou la biodiversité.
Évaluer leur potentiel pour l’urbanisation ou la biodiversité
Si la rénovation urbaine est une habitude, la préservation de la nature est rare, à l’exception d’Épinay-sur-Seine, précurseur il y a quatre ans. Les écologues affirment que les friches ne sont pas seulement des réserves foncières, mais aussi des habitats pour une biodiversité sauvage, notamment en Seine-Saint-Denis, où le manque de verdure est criant.
En dépit de l’apparition de nouvelles friches ces dernières années, près de 800 hectares ont été réhabilités en Île-de-France, ce qui témoigne d’un mouvement de transition pour ces terrains en évolution.
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