VIDEOS. J.O de Paris-2024 : le Belem largue les amarres et fend les flots avec la flamme olympique à son bord

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Cap sur Marseille ! A trois mois de l'ouverture des Jeux de Paris-2024, le trois-mâts Belem a largué les amarres ce samedi 27 avril au matin dans le port grec du Pirée avec à son bord la flamme olympique, attendue triomphalement le 8 mai dans la cité phocéenne.

Du haut de ses 128 ans d'âge, le Belem, fleuron du patrimoine maritime français, a connu plusieurs armateurs et plusieurs vies, passé tout près de l'oubli et de la destruction avant de devenir un navire école préservé, symbole du savoir faire de la marine marchande française.

Et aujourd'hui, le voilà passeur de flamme : àmoins de trois mois de l'ouverture des Jeux de Paris-2024, le trois-mâts a largué les amarres ce samedi 27 avril au matin dans le port grec du Pirée, en Grèce, avec à son bord la flamme olympique, pour un voyage vers la France et d'abord Marseille, avant une remontée triomphale vers Paris, à travers tout les pays.

Né avec les Jeux

Le président du comité d'organisation des JOP, Tony Estanguet, a exprimé "une grande émotion" au moment d'entamer ce périple, lui qui avait reçu la veille la flamme des mains du président du comité olympique hellénique Spyros Capralos lors d'une cérémonie au Stade panathénaïque. "Maintenant, nous allons (la) ramener en France avec ce bateau, le Belem, qui date lui aussi de 1896. "Quelle fantastique coïncidence !" a-t-il ajouté.

Année des premiers Jeux olympiques de l'ère moderne, 1896 marque donc aussi la naissance du Belem, sorti des chantiers Dubigeon de Nantes. Trois-mâts à coque en acier, long de 58 mètres, il porte alors le nom de son comptoir de commerce au Brésil. Et il peut transporter jusqu'à 675 tonnes de chargement. Pour cela, il peut compter sur ses Perroquets et ses Cacatois, ses Diablotins ou ses Marquises: des voiles qui, une fois toutes hissées, atteignent la surface de 1 200 m2.

Il a effectué 33 campagnes commerciales jusqu'en 1914 transportant dans sa coque d'acier des marchandises du Brésil, de Guyane et des Antilles, avant d'être victime de la concurrence des bateaux à vapeur.

Sauvé des eaux, le trois-mâts était accompagné au large du port du Pirée par la trière Olympias, une galère de combat antique qui appartient à la marine grecque, et par 25 voiliers, devant plusieurs dizaines de curieux qui observaient sous un soleil voilé la scène derrière des grilles de sécurité, ce samedi matin.

D'une ville grecque à une ville née grecque

Des spectateurs qui devraient être bien plus nombreux le 8 mai, à son arrivée à Marseille, créée vers 600 avant JC par les Grecs sous sous le nom de "Massalia". Quelque 150.000 personnes sont attendues pour l'accueillir et un dispositif exceptionnel de sécurité est prévu, avec notamment 6.000 membres des forces de l'ordre mobilisés.

Cette arrivée "sera le début concret d'un voyage qui sera fantastique pour tous les Français", a dit samedi la ministre des Sports et des Jeux, Amélie Oudéa-Castéra, depuis la Grèce. L'occasion aussi selon elle d'envoyer "un message au monde entier pour leur dire que nous les accueillerons" et de mettre en avant un "message de paix".

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Les commentaires (1)
RienCompris Il y a 10 jours Le 29/04/2024 à 10:00

Une honte ces JO, Il y avait d'autres priorités.