Abusé sexuellement et laissé à l’agonie : le récit glaçant de Pharel, un chaton de 4 mois retrouvé dans la rue en train de hurler de douleur
Au mois de mai, un chaton a été retrouvé gravement blessé dans la rue après avoir été abusé sexuellement, il hurlait de douleur sans pouvoir se déplacer.
Aux alentours de 16 h 30, à Bondy (Seine-Saint-Denis), un chaton âgé de 4 mois seulement hurlait de souffrance dans la rue, mercredi 1er mai 2024. Il n’arrivait pas à marcher et se déplaçait en se traînant sur ses pattes avant. Alerté par ces cris de détresse, un passant a récupéré le chaton puis l’a confié à sa sœur, avant que l’alerte soit donnée sur les réseaux sociaux.
L’association Les Minimoons des Grandes Bruyères s’est vite manifestée pour prendre en charge le bébé chat. En urgence, un bilan vétérinaire est effectué, et ses conclusions donnent des sueurs froides. Le chaton "souffre d’une fracture au col du fémur, sa queue est inerte, son anus est béant, rempli de sang et d’asticot. Sa vessie est tellement pleine qu’elle remonte tous les organes. Ses sphincters ne fonctionnent plus, il faut le soulager manuellement. Sa queue a été fortement tirée ainsi que ses pattes arrière, provoquant la fracture", rapporte l’association.
Le constat est simple, le chaton a été abusé sexuellement et souffre de violentes séquelles.
Six semaines pour voir quelles fonctions il lui reste
15 jours plus tard, l’association continue de donner des nouvelles du chaton baptisé Pharel sur ses réseaux sociaux. Le petit bébé se remet doucement mais peine toujours à marcher normalement et exige des soins au quotidien.
Le chat doit attendre au moins six semaines pour connaître les fonctions que son corps peut guérir, et celles qui nécessiteront des opérations. "Pour la fracture, il faudra envisager une intervention pour retirer la tête du fémur qui ne sert plus à rien, et ne peut se ressouder au reste de l’os. Il faudrait envisager la pose d’une prothèse de hanche mais ça semble très compliqué et très onéreux", écrivait l’association Les Minimoons des Grandes Bruyères peu après la prise en charge de Pharel.
Une pétition a été mise en ligne par l’association, exigeant qu’une enquête soit ouverte pour retrouver le coupable des sévices sexuels infligés à Pharel. Elle rassemble pour l’instant plus de 46 000 signatures.
Le jeune Pharel, qui a encore d’une lourde prise en charge, ne peut pas être présenté à l’adoption pour l’instant. "Pharel a encore un long combat à mener et nous ne savons pas encore quelles seront les séquelles à long terme, ni si nous pourrons le mettre à l’adoption", écrit l’association. Si les conditions de santé lui permettent de chercher une nouvelle famille, "après ce qu’il a vécu, nous serons très exigeants sur ses adoptants".
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