Interpellé, un homme vole l’arme d’un policier et ouvre le feu dans le commissariat : ce que l’on sait

  • Un individu a ouvert le feu dans un commissariat après avoir subtilisé l’arme d’un policier : il avait été interpellé quelques instants plus tôt.
    Un individu a ouvert le feu dans un commissariat après avoir subtilisé l’arme d’un policier : il avait été interpellé quelques instants plus tôt. CPA - Archives
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Quentin Marais avec AFP

Un drame s’est produit dans un commissariat du sud de Paris, dans la soirée du jeudi 9 mai 2024. Interpellé suite à la violente agression d’une femme, un individu a volé une arme d’un policier et ouvert le feu.

Un drame s’est produit dans un commissariat du sud de Paris, dans la soirée du jeudi 9 mai 2024. Deux policiers ont été grièvement blessés par balle par un homme qui s’est emparé de l’arme d’un agent, après avoir été interpellé pour l’agression au cutter d’une femme.

Peu avant 22 heures 30

Les faits se sont déroulés peu avant 22 heures 30 à l’intérieur du commissariat, selon une source proche du dossier qui a précisé que l’un des deux policiers avait son pronostic vital engagé. Ce que le parquet de Paris, sollicité par l’AFP, a confirmé plus tard. Le chef de la police de Paris, Laurent Nuñez, s’est rendu sur place vers minuit.

Il vole l’arme d’un agent

Il a expliqué devant la presse que l’assaillant avait été interpellé vers 22 heures dans un immeuble d’un quartier sud de Paris pour une "agression très violente d’une femme" au "cutter". "Les policiers sont intervenus et l’ont ramené ici (au commissariat) et c’est au moment de sa prise en charge qu’il a subtilisé l’arme" d’un agent et a blessé "gravement" deux policiers. Ces derniers ont été immédiatement transportés à l’hôpital, de même que l’agresseur, qui a également été blessé "grièvement" par un tir de riposte, a détaillé M. Nuñez.

Trois enquêtes ouvertes

Le parquet de Paris a expliqué à l’AFP que trois enquêtes avaient été ouvertes : pour "tentative de meurtre sur la femme", pour "tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l’autorité publique" ainsi qu’une troisième, confiée à la "police des polices" (IGPN), pour "violences volontaires avec armes par personne dépositaire de l’autorité publique".

Ce dernier type d’enquête est toujours mené lorsqu’un policier fait usage de son arme. Le parquet a ajouté que le mis en cause, "blessé au thorax, avait été conduit à l’hôpital", sans que son pronostic vital ne soit engagé. Les fusillades survenant dans les locaux mêmes d’un commissariat sont extrêmement rares en France.

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Les commentaires (1)
Occitanix12 Il y a 10 jours Le 10/05/2024 à 10:54

Bon rétablissement aux deux gardiens de la paix quant à au policier qui a tiré pour neutraliser le malfaiteur, espérons qu'il ne sera pas ennuyé par la justice. Je souhaite un bon courage aux forces de l'ordre, merci à elles pour leurs dévouement !