Rodez : Fabien Marcorelles distingué pour ses portraits

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    Un portraitiste aux anges… José A Torès
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Philippe Routhe

Le Ruthénois, dont le studio est installé à Station A, vient de recevoir le prix de portraitiste de France.

Il n’y a sans doute pas de hasard. Récemment, Fabien Marcorelles a reçu le prestigieux pris de portraitiste de France. Une sorte de diplôme de meilleur ouvrier de France en photo, dans la catégorie portrait, mais qui n’est valable que quatre ans. Le dernier Ruthénois à l’avoir décroché, c’est Christian Bousquet, figure de la photographie ruthénoise. Et devinez qui a guidé Fabien Marcorelles dans ses pas de portraitiste ? Clic, clac, on vous le donne en mille.

" C’est un métier, cela s’apprend " souffle le jeune photographe ruthénois, qui voue un immense respect à Christian Bousquet, avec qui il est devenu ami.

Car avant d’être photographe, il était ingénieur en développement informatique chez Sopra. Un métier qui lui plaisait mais "il me manquait une part de créativité".

Il s’est alors orienté vers la photo. Et son premier appareil, en bon ingénieur qu’il est, il l’a démonté pièce par pièce. "Je voulais savoir à quoi servait chacune des pièces de l’appareil, comment il fonctionnait ", sourit-il. Le passionné de moto qu’il est apprend vite.

Il se fait d’ailleurs remarquer dans ce milieu de la mécanique jusqu’à obtenir le sésame : une accréditation pour un grand Prix.

"Mes premiers pas en photo, c’est au club MJC avec André Méravilles que je les ai effectués ". Ce dernier, qui expose actuellement à la galerie BShop, et qui a formé foule de photographes amateurs ruthénois, a vite vu que le jeune Fabien apprend vite. Qu’il se dégage "quelque chose" de ses photos.

C’est à ce moment que Fabien Marorelles s’est interrogé sérieusement sur son avenir. Devenir photographe professionnel… La réflexion aura duré six ans. Mais le jeune Ruthénois a besoin d’apprendre. D’en savoir plus. La possibilité de faire des photos avec son téléphone semble avoir fait oublier cette donnée-là : cela s’apprend !

Sous l’aile de Christian Bousquet

Il va enchaîner les formations. En lumière, mariage, techniques artistiques… Christian Bousquet "le prend sous son aile ". Ce dernier lui conseille entre autres de travailler le portrait. Et l’oriente vers une figure en la matière. A savoir Claude Fougeirol qui, lui, a hérité du prestigieux titre de "meilleur ouvrier de France". Un apprentissage bénéfique !

En 2019, Fabien Marcorelles tente sa chance au concours de portraitiste. Envoie les douze photos requises pour le concours. Des portraits, donc, de famille, de femme enceinte, d’enfant, etc. Il obtient plus de onze points pour chacune de ses photos. Moins sur une seule d’entre elles et c’était l’élimination.

Il y a près d’un mois, il a reçu le sésame. Avec le bonheur que l’on imagine. Mais il ne faut pas compter sur lui pour se satisfaire de cette distinction. "J’aimerais me perfectionner dans la photographie d’entreprises", glisse celui qui a installé son premier studio fixe dans les locaux de Station A. Un peu comme pour ce qu’il a fait avec son premier appareil, il semble vouloir décortiquer cet univers de la photographie. Cela promet !

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