Roquefort-sur-Soulzon. Aveyron : à Roquefort, les caves retrouvent leurs visiteurs

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  • Société emploie quatre guides à l’année et une douzaine de saisonniers pendant l’été.
    Société emploie quatre guides à l’année et une douzaine de saisonniers pendant l’été. Greg Alric
Publié le
Guilhem Richaud

Après deux années très compliquées avec le Covid, les caves de roquefort devraient retrouver une activité touristique normale cet été. L’enjeu est majeur pour le territoire puisqu’il permet de développer une économie parallèle à l’activité industrielle de la production du roi des fromages.

La saison a démarré timidement au mois d’avril. Mais depuis quelques semaines, les touristes sont vraiment de retour. Après deux années perturbées, comme partout, par le Covid, les visites des caves de Roquefort proposée par Société devraient redevenir un incontournable du tourisme cette année. En 2020, perturbée par le Covid, l’entreprise s’était adaptée, mais les touristes avaient eu du mal à s’enfermer, même en tout petits groupes, dans des sous-sols. En 2021, il y a eu du mieux, mais les mesures restaient contraignantes.

Cette fois, si le Covid rôde toujours, les masques sont tombés, et les visiteurs semblent avoir envie de passer à autre chose. Cette fois, les quatre guides en CDI à l’année et la douzaine de saisonniers (arrivés en mars et qui resteront jusqu’à fin octobre), devraient avoir pas mal de boulot. Dans quelques jours, les derniers pains de roquefort seront sortis des caves, saisonnalité de la production oblige), mais des fromages fictifs les remplaceront, comme chaque année. Cela ne devrait pas perturber l’expérience des visiteurs, à qui Société des caves va proposer son scénario bien rodé : un petit film pour découvrir la légende de la création du roquefort, puis un second un peu plus technique. S’ensuit la descente dans les cavités, la découverte des fleurines naturelles, qui permettent la bonne circulation de l’air et qui sont si spécifiques au Combalou. Enfin, le métier du maître affineur est présenté, avant, passage obligé, une dégustation finale.

Des restaurants pour diversifier l'offre

Après les deux années de Covid, Société des caves ne veut pas trop afficher d’objectif chiffré. Mais en 2019, la barre des 80 000 visiteurs avait été passée. "Entre les visites de fermes (voir le chiffre) et celle des caves, l’objectif est de faire comprendre ce qui se passe en amont, détaille Hugues Meaudre, le directeur général de Lactalis AOP et Terroirs. On compte aussi sur nos restaurants pour faire le lien." Depuis plusieurs années, l’entreprise a ouvert Les Fleurines, un restaurant qui propose toute une série de plats autour du roi des fromages. Et cette saison, elle a également repris le petit snack en cœur de village, qui proposera une offre moins cuisinée, mais complémentaire. L’objectif est clair : multiplier les services pour proposer une expérience toujours plus complète aux touristes.

En parallèle de Société des caves, Papillon, le deuxième producteur de roquefort en termes de volume, propose également des visites au départ de sa petite boutique, en cœur de village. C’est également le cas pour Gabriel Coulet, de l’autre côté de la rue principale.

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