Il tue un chat avec une carabine et joue au foot avec son corps : un adolescent condamné dans le Gard

  • Plusieurs adolescents ont joué avec le corps du chat comme s’il était un ballon de foot à Bessèges.
    Plusieurs adolescents ont joué avec le corps du chat comme s’il était un ballon de foot à Bessèges. Illustration - Pixabay
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Il y a deux ans, l’adolescent avait abattu le chat avec la carabine offerte par son père puis avait joué avec son corps avec d’autres enfants.

Le 17 février 2022, la présidente de l’association Barricat’s, Xenia Zwinzow, a été horrifiée d’apprendre que des adolescents avaient joué une partie de foot avec le cadavre d’un chat en guise de ballon dans le Gard, dans la commune de Bessèges. Les jeunes avaient été filmés, les images avaient fait le tour de Snapchat.

Comme le rapporte France Bleu Gard Lozère, l’un des adolescents avait délibérément abattu le chat d’une balle dans la tête avec la carabine offerte par son père pour ses 14 ans. Lundi 29 avril 2024, il a été reconnu coupable par le tribunal pour enfants de Nîmes. Pour sévices et actes de cruauté sur un animal, l’adolescent aujourd’hui âgé de 16 ans va faire l’objet d’une mesure éducative judiciaire de six mois. Ses parents écopent d’une amende de 1 000 euros d’intérêts civils à la SPA, qui avait porté plainte pour acte de cruauté.

"Peut-être que ça lui mettra un peu de plomb dans la tête, et que quand il verra un animal, ça ne sera plus pour lui mettre une balle dans la tête et jouer au foot avec. Parce que ça, je trouve ça horrible", a confié Xenia Zwinzow à France Bleu.

Juju, la mascotte de l’Ehpad

L’association Barricat’s avait été alertée par des enfants, qui étaient tombés sur les vidéos sur Snapchat. Le chat répondait au surnom de Juju, il était "la mascotte des pensionnaires de l’Ehpad" près duquel l’animal a été abattu. Lorsque Xenia Zwinzow s’est déplacée pour rencontrer l’adolescent, il ne semblait pas avoir conscience de la portée de ses actes. "Il a fait une attestation en reconnaissant les faits. Je lui ai demandé pourquoi il avait eu ce geste, il a éclaté de rire".

Deux ans plus tard, justice a été rendue. Me Anouk Gasnot, avocate de l’adolescent, a déclaré : "mon client a pris conscience des faits qu’il a commis. Il les regrette".

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