Rugby : LSA veut enfin concrétiser

"Il n’y aura plus d’excuses." Avant le déplacement de son équipe à Cahors, ce dimanche 20 février à 15 h 15, l’entraîneur Ruan Lamprecht assure "ne plus voir entendre on a bien joué mais on a perdu. Maintenant, il faut agir." Des paroles que l’on n’est pas vraiment habitué à attendre dans la bouche du Sud-Africain, plutôt modéré habituellement.

Au-delà des deux défaites consécutives de son équipe, contre Millau (16-13) et à Argelès (36-17), il y a une semaine, c’est surtout les scénarios de ces rencontres qui laissent des regrets au coach. "Face à Cahors, je sais que cela ne sera pas facile et que ce sera un gros match mais il faut y aller, tout donner pour ne pas avoir de regrets", prévient-il. Si sur le papier, les Aveyronnais, qui comptabilisent six victoires contre deux pour leurs adversaires du jour, pourraient faire office de favoris, cela ne sera pas du tout le cas.

"Il y a une longue histoire entre Cahors et nous, rappelle Ruan Lamprecht. C’est presque un derby et je m’attends à un match disputé face à une équipe dotée d’un excellent premier rideau défensif et qui ne prend jamais beaucoup de points." Hormis face au leader, Agde, les Cadurciens ne sont jamais inclinés par plus de dix points d’écart et on fait plus que de la résistance face à Lévézou Ségala, ne s’inclinant que 14-9 lors de la phase aller.

"Saisir les opportunités"

"Il va falloir saisir toutes les opportunités et ne pas les gaspiller, poursuit le coach. Bien jouer c’est une chose, mais il faut gagner. Les joueurs cadres doivent prendre leurs responsabilités sur le terrain et tirer le groupe vers l’avant."

À l’issue d’une semaine de préparation durant laquelle tout le monde a fait son mea culpa, des ébauches de solutions ont été apportées par l’ensemble du groupe et l’entraîneur attend maintenant des résultats. "Il ne suffit plus de dire 'je veux' ça mais de savoir ce qu’on va faire et comment on va faire pour l’obtenir. Si on était mauvais, je dirais 'on serre les coudes et on fait ce qu’on peut', mais ce n’est pas le cas, dit-il. On est capable de produire un bon rugby et il faudra le montrer pendant 80 minutes à Cahors." Et essayer de retrouver, ainsi, un peu de confiance, alors que les derniers résultats ont éloigné les Aveyronnais des phases finales.