Affaire Kendji Girac : "Il n’a jamais fait de chantage au suicide", sa compagne contredit les propos du procureur

La compagne du chanteur Kendji Girac, blessé par balle en avril, a assuré dimanche 5 mai 2024 qu’il ne lui avait "jamais fait de chantage au suicide", contredisant ainsi dans un entretien au Parisien les propos tenus par le procureur de Mont-de-Marsan.

Le vainqueur de l’édition 2014 de l’émission "The Voice" avait été hospitalisé près de Bordeaux après une grave blessure par balle au thorax à Biscarosse (Landes). Lors d’une conférence de presse quelques jours plus tard, le procureur de Mont-de-Marsan, Olivier Janson, avait expliqué que l’artiste avait voulu "simuler un suicide" pour faire peur à sa compagne qui menaçait de le quitter après une dispute.

"Kendji ne m’a jamais fait de chantage au suicide, que les choses soient claires. Cela n’a jamais existé. Je n’ai jamais subi la moindre violence quelle qu’elle soit de sa part. Je suis catégorique", a afirmé Soraya Miranda au journal. L’entourage du chanteur avait par ailleurs dit "regretter" que des éléments de sa vie privée aient été divulgués au cours de cette conférence de presse. Un avis partagé dimanche par Mme Miranda : "J’ai été très étonnée qu’autant de détails de notre histoire soient dévoilés sans que nous le souhaitions. Pour moi, cela n’était pas nécessaire".

Ce qu’il s’est passé le 27 avril

Selon les éléments qui avaient été communiqués par le procureur de la République de Mont-de-Marsan, les faits se seraient déroulés en soirée alors que Kendji Girac était alcoolisé et positif à la cocaïne. Une dispute de couple aurait éclaté, sa compagne aurait menacé de mettre fin à leur relation.

Le chanteur "a eu très peur quand il l’a entendue parler de départ, il a eu un moment de panique et a voulu à son tour lui faire peur. En quelque sorte, il a simulé un suicide", des mots du procureur. Kendji Girac a alors retourné une arme à feu contre lui, un Colt 45 qu’il aurait acheté dans une brocante. Le tir serait parti en manipulant l’arme.

Hospitalisé dans un état grave, ses jours ne sont plus en danger. La balle aurait eu une trajectoire "miraculeuse" alors qu’elle a été tirée au niveau du mamelon gauche à bout portant. Un poumon, la rate et le diaphragme ont été touchés sans que cela ne soit fatal.