Compolibat : Mélanie Vandenberghe, des mains en or pour relooker chaises et fauteuils

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Publié le
Paulo Dos Santos

L’aventure aveyronnaise sur un coup de cœur. Comme beaucoup avant elle, Mélanie Vandenberghe a découvert le département lors de vacances estivales… pour finalement ne plus en repartir.

Architecte durant une dizaine d’années à Roubaix, cette originaire de Lille a souhaité repartir à zéro tout en changeant de lieu de vie. " Nous en avions ras le bol de la ville. Il nous fallait un autre cadre. Et, nous l’avons trouvé dans l’Aveyron. "

En 2013, direction Brandonnet et une ancienne ferme avec de nombreuses dépendances, ce qui peut s’avérer utile pour y installer un atelier. Quant à sa reconversion, elle s’est imposée tout naturellement. "Je souhaitais quelque chose de manuel, un travail artisanal, loin de mon univers de bureau. Comme j’ai toujours utilisé mes mains à travers de la peinture ou de la couture, j’ai opté pour le métier de tapissier pour la réfection de sièges, le changement de tissu ou la rénovation complète." Et non pas tapissière, même si elle l’est également un peu puisqu’elle coud et confectionne, par exemple, des coussins et des rideaux.

Elle s’engage ainsi dans une formation professionnelle qualifiante pour adultes à Decazeville et décroche, neuf mois après, un CAP tapissier. "Cela peut paraître court, mais le plus important est d’avoir de bonnes bases. Quelques stages et l’apprentissage sur le tas font le reste." Le projet est désormais lancé avec son atelier "Le Voltaire et la Bergère" qui s’est trouvé une place au cœur de la ferme.

Avec patience, minutie, et forcément des mains en or, Mélanie Vandenberghe redonne vie aux sièges de mobilier, principalement des chaises, des fauteuils et des méridiennes d’une époque souvent lointaine, mais également contemporaine. " Je peux aussi bien avoir à retapisser le fauteuil de famille en crin qui a traversé l’Atlantique sur le paquebot France qu’un fauteuil plus récent acheté dans un magasin suédois ! Pour certains, c’est financier, pour d’autres, c’est sentimental. Cela ne change rien à ma façon de travailler. Le plus important, c’est le sourire des clients lorsqu’ils récupèrent leurs fauteuils… "

Installation à l’épicerie d’art de Compolibat

Crin végétal ou de cheval, toile de jute, cordages en chanvre, l’artisan tapissier utilise des matériaux recyclables dans une démarche écologique qui n’altère pas la longévité des produits. Bien au contraire. "Je n’ai pas d’a priori si le fauteuil est ancien ou pas. En revanche, pour ce qui est de la qualité de la finition, je suis perfectionniste, même si parfois cela prend un peu plus de temps. Chaque fauteuil a sa particularité et il est donc important de ne pas le dénaturer, même avec un tissu contemporain."

Pour des raisons personnelles, Mélanie Vandenberghe vient de déménager son atelier à l’épicerie d’art de Compolibat où se trouve déjà la vitrailliste Anne-Marie Bommé (notre édition du 14 février). Une évidence pour elle. "Je connaissais la structure et son concept, ainsi qu’Anne-Marie. Cela donne une nouvelle dynamique à mon aventure. Même si nos deux univers sont différents, il est toujours intéressant de partager nos idées. Et, du coup, les journées sont moins longues."

Elle a donc quitté sa ferme pour une maison, toujours à Brandonnet, où elle conserve néanmoins son atelier de patines sur meuble. "La restauration de vieux meubles est une autre forme de créativité."

Du moment qu’elle utilise ses mains en or…

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