Disparition de Delphine Jubillar : "Leur partialité n’est plus garantie", les juges d'instruction de l'affaire seront-ils récusés ?
Les avocats de Cédric Jubillar ont demandé la récusation des deux juges, ce jeudi 15 février.
C'est une procédure très, rare, selon La Dépêche du Midi : les avocats de Cédric Jubillar, le mari de Delphine, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines , ont demandé ce jeudi 15 février auprès du premier président de la cour d'appel de Toulouse une demande en récusation d'Audrey Assémat et Coralyne Chartier, les deux juges d'instruction chargées de l'enquête.
Pour ces avocats le "travail de partialité" de ces deux juges "n'est plus garanti". Elles ont effet jugé noir sur blanc le 21 novembre 2023 dans l'ordonnance de mise en accusation de Cédric Jubillar que ce dernier "est l'auteur du meurtre de son épouse".
La justice toulousaine a maintenant un mois pour se prononcer pour ou contre cette requête. Si elle est acceptée, deux autres juges d'instruction seront nommés.
Cette requête en récusation intervient après que la Chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Toulouse a ordonné le jeudi 8 février un supplément d'information dans l'enquête, qui sera rouverte avec notamment de nouvelles auditions dans les jours ou les semaines qui viennent.
Ce mardi 13 février, les avocats de Cédric Jubillar avaient déposé un pourvoi en cassation à Paris, s'interrogeant sur la "légitimité" des deux juges d'instruction de l'affaire. Ce pourvoi en cassation a mis en pause les vérifications et auditions prévues dans le cadre du supplément d'information ordonné par la cour d'appel de Toulouse.
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